Petit manuel de l’orientation scolaire au Cameroun

Le travail occupe une place prépondérante dans nos vies. Parce qu’il est un outil d’inclusion sociale, parce qu’il permet pour certains à donner un sens à nos vies, ou parce qu’il permet tout simplement de subvenir à ses besoins de base.
L’école sous sa forme actuelle a été pensée pour produite des citoyens éduqués, capables d’interagir avec les administrations, et constituant une force de travail et un pool de talent pour les entreprises.
L’évolution et les multiples révolutions (l’invention du feu, l’innovation des premières machines outils, l’invention de l’imprimerie, les multiples révolutions inddustrielles, le développement de l’ordinateur personnel , et plus récemment l’avènement d’internet et de la blockchain) ont ouvert aux populations une vague massive et différentes de nouveaux métiers, et dont de nouveaux choix pou ceux qui le veulent bien.
Le travail reste pour nous un formidable outil d’ascension sociale, ou l’on peut partir de rien et se bâtir une carrière professionnelle qui permet de subvenir à ses besoin, celle de la famille, celle de la société, tout en ayant un meilleur statut social que celui de départ dans sa famille.
Les sciences constituent encore plus, pour nous, un formidable outil d’essor personnel et professionnel. IL reste l’un des seuls domaines ou beaucoup de travail couplé à de l’intellect et un peu de chance dans les rencontres et dans les opportunités permettent de se manger sa part du gâteau, qui ne fait grossir et qui ne demande qu’à être croqué.

Le parti pris de ce manuel est de parler majoritairement de l’orientation scolaire dans les sciences, car nous pensons que c’est l’un des seuls domaines où la vraie ascencion sociale est vraiment possible.

Les questions à se poser en amont :

—Qu’est ce que j’aime ? Est ce que je peux le faire pendant X années ?
Il s’agit de trouver ce qui nous drive, ce par quoi on est attiré. Est ce que c’est ce dont un professeur nous a parlé, une cousine, une tante, par rapport à son propre travail ? Une discussion avec des amis, le contenu d’un reportage ? De lointains propos d’un professeur zélé, soucieux(se), malgré les conditions pas jojo de travail, du bien-être et de la progression de ses élèves ?

—Est ce que je peux le financer ? Ou comment est ce que je le finance ?

Comme pour tout, l’argent est le nerf de la guerre. Le Carburant, qui permet d’avoir du Choix et se donner du choix. Il va sans dire que si on a peu ou pas d’argent, il faut revoir sa stratégie éducative au supérieur. Prendre la pilule de façon à en avoir, quitte à reprendre ses études ou de faire ce que l’on aime plus tard. J’ai eu plus de choix, ayant la chance que mes parents aient pu vendre des biens pour financer mes études.
Tous les parents n’ont pas la possibilité de le faire, ni, bien malheureusement, parfois, l’envie de de le faire. Ne jugeant pas, à tort je pense, de l’importance, même pour eux en tant qu’investissement sur la personne, d’une formation professionnalisante poussée.

—Comment je lie ce que j’aime avec ce dont la société a besoin ?

L’utilisation de l’argent comme moyen d’échange est une innovation sociale a contribué à pousser très fortement le développement des civilisations dans lequel il a été mis en place. Malheureusement ou heureusement, l’Homme possède des besoins plus ou moins incompressibles, que la pyramide de Maslow décrit bien dans leur ordre de priorité. Il est prêt pour satisfaire ceux-ci, à payer, en fonction de son “stade de maturité”, plus ou moins d’argent pour pouvoir les satisfaire. Bien malheureusement, quelqu’un qui n’a pas mangé pendant une journée aura très probablement pas d’envie d’aimer pour une toile produite par un jeune artiste motivé.
Je pense que la réflexion doit être aussi menée dans ce sens là, et elle doit guider les choix actuels et futurs. Attention, je ne mets aucune barrière. Je dis juste que suivant son choix de carrière, ce sera plus ou moins, voire moins simple de se faire une place au soleil en fonction, dans notre entourage(et donc notre réseau), de trouver ceux qui sont à même d’avoir un besoin directement lié, et surtout qui sont prêts à payer pour qu’une tierce personne résolve ce problème pour eux.

—Comment je peux évoluer professionnellement, que je fasse ou non ce que j’aime ?

Là en général on est déjà en poste. Mais plusieurs questions se posent. Est ce qu’on veut avoir une “carrière” rangée dans l’entreprise ou l’organisation qui nous accueille ? Est ce qu’on veut vouloir , plus ou moins vite, participer à la prise de décision et aux responsabilités ? Est ce qu’on considère son travail comme alimentaire et on veut juste “pouvoir payer sa facture” pour se dégager du temps pour bosser sur ses “vraies passion”, heureusement , pas des “passions tr
Estes et désertes” ?

Par Romaric ST

Founder @FindMe, insatiable curieux.

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